Projet citoyen pour garantir l’accès alimentaire universel via cotisation.
❓De quoi s’agit-il ?
La Sécurité sociale de l’alimentation (SSA) est un projet collectif visant à étendre les principes du régime général de sécurité sociale à l’alimentation et à l’agriculture.
Il repose sur trois piliers : universalité du droit à l’alimentation, financement par cotisation sociale, et conventionnement démocratique.
Chaque citoyen disposerait d’une carte alimentaire créditée (ex. 150 €/mois) pour acheter des produits conventionnés selon des critères sociaux et environnementaux.
Le projet est porté depuis 2019 par un collectif d’associations (ISF-Agrista, Réseau CIVAM, Confédération paysanne, etc.)
Des expérimentations locales s’inspirent de la SSA, notamment en France (Montpellier, Gironde, Toulouse, etc.) et dans d’autres pays européens.
❤️ On aime : "L’engagement éthique"
Le projet de Sécurité sociale de l’alimentation incarne un engagement éthique profond en réaffirmant que se nourrir sainement est un droit universel, pas un privilège.
En s’appuyant sur des principes de coopération démocratique, il redonne la main aux citoyens dans les décisions alimentaires via le conventionnement participatif.
En outre, ce système vise à rémunérer équitablement les paysan·nes, en rompre avec la fragilité des filières agricoles dominées par le marché.
Cette proposition embrasse une écologie concrète, orientant l’agriculture vers la durabilité, tout en luttant contre la précarité alimentaire.
Au-delà d’une simple aide, la SSA incarne une transformation politique avec une vocation systémique, éthique et collective, fondée sur la justice sociale et la solidarité environnementale.
🎯Quels impacts ?
Le projet de Sécurité sociale de l'alimentation répond à une crise profonde du système alimentaire, en proposant un cadre où l'alimentation n’est plus une variable d’ajustement budgétaire mais un droit sécurisé pour toutes et tous.
En garantissant un budget alimentaire universel via la cotisation sociale, il combat la précarité alimentaire sans stigmatisation.
Par le biais du conventionnement démocratique, il renverse les logiques de marché en orientant la production vers une agroécologie respectueuse et des pratiques agricoles durables.
Il permet aux producteurs·rices de recevoir une rémunération juste, rompant avec la volatilité des prix.
En réunissant citoyens, agriculteurs et distributeurs autour d’un même dispositif, il crée une cohésion sociale et territoriale, tout en ouvrant la voie à une transformation systémique de la filière alimentaire.